Ursula von der Leyen est bien sûr corrompue, mais elle est surtout stupide

Ursula von der Leyen s’est donc fait traiter comme une serpillière par Donald Trump. Toute honte bue, elle a accepté un diktat en forme de tribut colonial au détriment des 27 pays de l’Union Européenne. Ça braille de partout dans les « élites politiques » corrompues qui dirigent ces pays, mais on sait bien que tout le monde finira par se coucher devant le patron de l’Empire du mensonge, et que personne ne mouftera quand ses hommes de main passeront relever les compteurs.

Alors pendant quelques jours, ce sera le procès de von der Leyen, avec les griefs habituels : autoritarisme germanique atavique, abus de pouvoir permanents, et surtout corruption à tous les étages. Tout ceux-là sont fondés, mais comme d’habitude on oublie le principal : Ursula von der Leyen est complètement stupide. Les Allemands nous l’ont fourgué à la tête de la Commission parce que c’était le meilleur moyen de l’exfiltrer du gouvernement d’une RFA soucieuse de se débarrasser d’une ministre corrompue, mais surtout parfaitement incompétente.

Avant d’aller s’allonger aux pieds de Donald Trump, elle en avait fait une nouvelle démonstration à l’occasion d’un voyage officiel en Chine.

On se rappelle qu’Emmanuel Macron, notre catastrophe diplomatique ambulante, lors d’un voyage officiel à l’invitation du gouvernement chinois, avait trouvé intelligent de se faire accompagner en mode cornac par la présidente de la Commission européenne. Ses hôtes avaient trouvé cela moyen et avaient réglé cela à la chinoise. C’est-à-dire que pour le président français, comme on est poli, on avait mis les petits plats dans les grands. Mais en traitant von der Leyen par-dessous la jambe de façon particulièrement humiliante.

Cependant comme à Pékin, on connaît un peu le business et que l’Europe est quand même un marché intéressant, on a accepté de recevoir une délégation de l’UE conduite par sa Führerin. Qui fut reçue personnellement par Xi Jinping. Compte tenu du formalisme protocolaire des autorités chinoises, cela pouvait être un indice intéressant d’une certaine considération. Dans la capitale chinoise, les mauvaises langues avançaient un autre prétexte : le président Chinois n'arrivait pas à croire ce que son ministre des Affaires étrangères Wang Yi lui avait dit sur la bêtise de ces dirigeants européens. Et il voulait le vérifier par lui-même.

Eh bien il n’a pas été déçu !

La veille de l’audience von der Leyen a fait une intervention pour préciser l’ordre du jour tel qu’elle voyait et quelles étaient ses « attentes ». Oui, elle a bien parlé « d’attentes ». L’UE sollicite le pouvoir chinois d’une réception diplomatique, et sa présidente indique avant la rencontre ce qu’elle est venue chercher !

« Nous attendons que la Chine abandonne son soutien à la Russie ». Ah bon ? Tant qu’elle y était, elle aurait pu ajouter : « car cela interfère avec les plans américains d'attaque contre la Chine en 2027. » Car c’était bien là l’essentiel, puisque l’UE est un relais minutieux de la rhétorique anti chinoise des Américains, d’ailleurs de l’Occident dans son ensemble. N’est-ce pas Rutte le secrétaire général de l’OTAN dont l’UE est l’appendice politique qui a évoqué directement des projets d'opérations militaires contre la Chine dans un avenir proche ?

Ce qui n’était pas très malin puisque la zone de chalandise de l’OTAN c’est l'Atlantique Nord et non le Pacifique Sud. Mais voilà, cet imbécile agressif qui appelle Trump papa n’a pas pu se retenir.

Il y a eu quelques échos de la réunion du lendemain avec Xi Jinping, mais les indiscrétions rapportent qu'elle aurait dit à Xi quelque chose comme : « N'interférez pas avec nos plans pour vous étrangler, sinon nous ne pourrons pas vous vaincre, et ça c'est injuste. »

Ajoutant aussi et comme d’habitude quelques absurdités de propagande sur le « génocide » des Ouïghours, « l’émancipation des obscurantistes tibétains », et la liberté d’organiser des gay pride à Hong Kong. Assez stupéfait, le président Chinois aurait dit à son ministre Wang Yi : « Vous aviez raison, il n’y a rien en tirer ». Et il a ordonné que ces mal-élevés stupides soient foutus dehors comme des paquets de linge sale. Les politiques européens ont été prestement raccompagnés à l’aéroport avec un protocole minimum. En revanche les hommes d'affaires européens sont restés. Il était question de discuter entre gens sérieux de la délocalisation de quelques usines à Hainan et Shenzhen.

Le problème face à cette débâcle diplomatique, c’est que tous les dirigeants occidentaux se comportent ainsi en permanence.

Macron, Starmer, Mertz, de la ridicule « coalition des volontaires » passent aussi leur temps à dire aux Russes : « concluons maintenant et tout de suite un cessez-le-feu en Ukraine, afin de pouvoir déclencher une nouvelle guerre dans quelques années. Nous n'avons plus de matériel ni de munitions. Il faut que nous puissions nous retaper ».

Et lorsque Lavrov répond avec son calme habituel : « un cessez-le-feu sans négociations préalables, mais pour quoi faire ? » Ils répondent en toute bonne foi : « c’est juste pour conclure un accord à votre détriment. Et si nous prenons des engagements, comme d’habitude nous n’en respecterons aucun. »

Parce que finalement tous ces dirigeants européens, non seulement sont totalement ignorants, mais tout à leur arrogance ils sont incapables d’imaginer que leurs interlocuteurs aient dans leurs têtes, autre chose que leurs propres schémas. Bien évidemment ils n’ont aucune idée du contenu de la fameuse déclaration commune du 4 février 2022 entre la Chine et la Russie qui fonde leur alliance d’aujourd’hui. Pas plus qu’ils se rappellent la déclaration de Xi Jinping à Vladimir Poutine sur le perron du Kremlin : « il se passe un changement que le monde n’a pas connu depuis un siècle. Et ce changement nous allons le conduire ensemble ».

Aller à Pékin pour, du haut de son insignifiance, dire au président d’un pays d’ancienne civilisation, aujourd’hui peuplé d’un milliard et demi d’habitants , et devenu incontestablement la première puissance économique du monde, qu’il doit exécuter leurs ordres, est effectivement vertigineux de bêtise.

L’Empire du mensonge est bien devenu l’Empire de la bêtise.