Los Angeles : considérations constitutionnelles et juridiques au-delà des propagandes françaises infantiles
Le désastre politique et médiatique auquel est confronté notre pays confine depuis un moment au grotesque. Une classe politique ou les voyous côtoient de parfaits imbéciles, une classe médiatique partagée entre des militants furieux des mauvaises causes, et des domestiques complètement asservis au pouvoir. Lequel s’inquiète tous les jours de sa perte du monopole de la parole et du récit et tente tous les jours d’élargir son système de censure.
Ce qui se passe aux États-Unis et en particulier les émeutes de Los Angeles et l’intervention du pouvoir fédéral pour tenter d’y mettre fin, démontre que le système médiatique politique français n’a toujours pas intégré le changement politique intervenu outre-Atlantique. Il est toujours atlantiste, quoiqu’il en dise, mais son atlantisme est toujours celui de la dévotion pour le pouvoir démocrate.
Anti-trumpisme infantile et ignorance crasse du système américain se combinent pour produire une information tellement biaisée qu’elle se transforme en une énorme fake news.
Donald Trump est incontestablement en difficulté, mais présenter les mesures qu’il a prises pour faire respecter la loi fédérale en Californie, comme la mise en place d’une dictature nazie, est non seulement faux mais stupide. Quoi qu’on pense de Donald Trump et de la dimension bateleur de foire de son comportement politique, la moindre des choses serait de rappeler que la question du contrôle des frontières fédérales est un des éléments qui a assuré son succès électoral en novembre dernier. Ce qui se passe actuellement dans une Californie dominée par les démocrates, où les organismes fédéraux sont empêchés par la violence d’accomplir la mission confiée par le pouvoir exécutif Washington, ressemble quand même à une insurrection. D’un autre calibre que celle du fameux 6 janvier 2021 lorsqu’une manifestation pro Trump avait dégénéré.
Réfuter quotidiennement les bêtises et les mensonges proférés par les médias mainstream serait une tache exténuante. Donnons alors la parole au professeur de droit constitutionnel (affilié au parti démocrate) Jonathan Turley qui nous fournit quelques éléments permettant de prendre la mesure de la nature de l’affrontement constitutionnel et juridique. Et au passage de la gravité de la crise que traversent les États-Unis divisés comme jamais depuis 1865.
Dans une chronique diffusée sur Fox News, il a apporté des clarifications suivantes :
« Le gouverneur Gavin Newsom était dans son élément cette semaine. Après des scènes de voitures incendiées et d'attaques contre le personnel de l'ICE, Newsom a déclaré qu'il s'agissait « d’actes illégaux, immoraux et inconstitutionnels ». Non, il ne parlait pas des attaques contre les forces de l'ordre ou les biens. Il faisait référence à l'appel du président Donald Trump à déployer la Garde nationale pour protéger les agents fédéraux.
Newsom envisage de contester le déploiement alors que des villes comme Glendale annulent les contrats d'hébergement des détenus et réaffirment que la police locale n'aidera pas le gouvernement fédéral.
Trump a le pouvoir, en vertu de l’article 12406 du titre 10 du Code des États-Unis, de déployer la Garde nationale si le président est « incapable, avec les forces régulières, d’exécuter les lois des États-Unis ».
L’administration affirme que c’est précisément ce qui se passe en Californie, où des foules attaquent des véhicules et piègent le personnel fédéral.
La plupart des critiques contestent le déploiement pour des raisons politiques, arguant qu'il s'agit d'une escalade inutile. Cependant, même des critiques comme le doyen de la faculté de droit de Berkeley, M. Erwin, ont admis que « malheureusement, le président Trump a probablement l'autorité légale pour agir ainsi ».
La nécessité de cette mesure est légitimement débattue, mais le président est libre de tirer une conclusion différente. Trump souhaite que la violence cesse immédiatement, au lieu de l'intensifier comme ce fut le cas lors des émeutes de Rodney King ou des émeutes qui ont suivi la mort de George Floyd, causant des milliards de dégâts matériels et de nombreux morts.
Les tribunaux seront invités à suspendre l'ordre car il n'a pas techniquement été transmis par Newsom pour appeler officiellement la Garde nationale.
L'article 12406 confère à Trump le pouvoir de mobiliser la Garde nationale et impose aux gouverneurs un mandat obligatoire, qui « doit » émettre l'ordre présidentiel. Dans la note , Trump demande également aux responsables fédéraux de « coordonner leurs actions avec les gouverneurs des États et le Bureau de la Garde nationale ».
Newsom refuse clairement de donner les ordres ou de coordonner le déploiement.
Même si ces contestations aboutissent, Trump peut clairement inonder la zone d'autorité fédérale. De fait, cette obstruction pourrait aggraver la situation, incitant Trump à envisager de recourir à la loi sur l'insurrection, qui permettrait aux troupes de participer directement au maintien de l'ordre public.
En 1958, le président Eisenhower a utilisé la loi sur l'insurrection pour déployer des troupes en Arkansas afin de faire respecter les ordonnances de la Cour suprême mettant fin à la ségrégation raciale dans les écoles.
L'administration Trump a déjà affirmé que ces émeutes « constituent une forme de rébellion contre l'autorité du gouvernement des États-Unis ». À l'appui de cette affirmation, elle pourrait citer de nombreux dirigeants démocrates qui la dénoncent aujourd'hui.
Après le 6 janvier, les politiciens et les professeurs libéraux ont insisté sur le fait que l’émeute était une « insurrection » et ont affirmé que Trump et des dizaines de républicains pourraient être retirés des bulletins de vote en vertu du 14e amendement.
Des professeurs progressistes ont insisté sur le fait que l'utilisation par Trump du mot « combat » et la remise en question des résultats d'une élection constituaient bel et bien une insurrection. Ils ont soutenu qu'il suffisait de montrer « un rassemblement de personnes » qui « résistent à la loi » et « utilisent la force ou l'intimidation » pour « un objectif public ». L'utilisation de propos incitatifs de la part de politiciens n'a fait que renforcer ces affirmations. Cela vous rappelle quelque chose ?
Les démocrates utilisent ce décret pour détourner l'attention de leur propre escalade des tensions depuis des mois. Du gouverneur du Minnesota, Tim Walz, qui a qualifié les agents de l'ICE de « Gestapo » à d'autres les qualifiant de « fascistes » et de « nazis », les dirigeants démocrates ont ignoré les objections selon lesquelles ils alimenteraient les réactions violentes et criminelles. Peu importe. C'était perçu comme une bonne politique.
Bien que Newsom et des personnalités comme le sénateur démocrate Cory Booker (New Jersey) aient qualifié ces manifestations de « pacifiques », des pierres et des cocktails Molotov ont été lancés sur la police tandis que des véhicules étaient incendiés. La police a dû recourir à des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc pour réprimer ces manifestants « pacifiques ».
L'intérêt pour une désescalade semble faible, de part et d'autre. Pour l'administration Trump, les images d'émeutiers roulant en liesse autour de voitures en feu arborant des drapeaux mexicains ne peuvent que renforcer le soutien de la majorité des Américains à l'application des lois sur l'immigration.
Les démocrates se sont « entièrement opposés » à l’ICE et à ces opérations de répression, malgré le soutien d’environ 30 % de l’opinion publique.
Certains démocrates jouent désormais directement le jeu de la foule. Eunisses Hernandez, conseillère municipale de Los Angeles, aurait exhorté les manifestants anti-forces de l'ordre à intensifier leurs tactiques contre les agents de l'ICE : « Ils savent à quelle vitesse nous nous mobilisons, c'est pourquoi ils changent de tactique. Parce que la défense communautaire fonctionne et que notre résistance les a déjà ralentis… et s'ils intensifient leurs tactiques, nous aussi. Lorsqu'ils se manifesteront, nous devrons être encore plus forts. »
Les autorités de Los Angeles maintiennent donc le statut de sanctuaire de la ville, interdisant toute coopération avec la police locale et appelant les citoyens à intensifier leur résistance après un week-end d'attaques violentes. D'autres ont affiché l'emplacement des installations de l'ICE afin de permettre un meilleur suivi des opérations, tandis que des villes comme Glendale ferment des installations.
À Washington, Jeffries s'est engagé à dévoiler l'identité des agents de l'ICE qui se couvrent le visage pour se protéger et protéger leurs familles des menaces croissantes.
Bien que les démocrates n’aient pas réussi à présenter des arguments politiques convaincants pour s’opposer à l’application des lois sur l’immigration, ils pourraient bien présenter des arguments plus solides en faveur du déploiement fédéral dans des villes bleues de plus en plus hostiles. »
Clairement, le système « uni-partis » assurant la convergence entre le parti républicain et le parti démocrate, qui caractérisait la vie politique américaine, assurant une (fausse) alternance est plus que moribond. L’arrivée à la Maison-Blanche du « cocktail Molotov politique » Donald Trump, selon l’expression de Michael Moore, a initié cette forme de désagrégation politique et institutionnelle. Mais qui n’est que le reflet de la crise majeure, sociale, économique, militaire que traversent les États-Unis. Le risque de la dislocation est-il si éloigné ?
On peut se réjouir de voir l’hégémon en déclin confronté à un risque existentiel. Mais malheureusement, si guerre civile, sécession, désagrégation il y a, les domestiques que nous sommes risquent d’être entraînés du mauvais côté de l’Histoire.
Et il y a pire.
Depuis des décennies, j'enrage de voir la soumission de plus en plus profonde et abjecte de la France envers l'ordre américain. Jeune, j'ai rêvé d'une Europe unie retrouvant assez de force pour imposer sa souveraineté et ainsi celle de la France. J'étais jeune, naïf....et complètement cons. C'était l'époque où je croyais que les gens de droite étaient des pourris et les gens de gauche, des gens biens. C'était l'époque où je prenais le baltringue camelot Bernard Guetta pour un gars intelligent et honnête et où je pensais que Mitterrand était de gauche et Chirac de droite.
C'est dire si j'étais con.
Passons.
Aujourd'hui, l'Empire US, en crise( momentanée ?) relâche un peu l'étreinte d'airain de sa Pax Americana européenne.
Et?
Et consterné, atomisé, anéanti , je constate que loin de saisir cette opportunité historique d'émancipation, la levée du couvercle de plomb americanistes se révèle n'être en fait que la nième réouverture de la boîte de Pandore de la nocivité européenne.
Les Allemands retrouvent en un rien de temps, la tripe bismarco-prussienne militariste et mortellement agressive.
La France, un peu sonnée par ce revirement du fameux couple franco-allemand dont le concept n'a jamais existé que dans les chimères des europeistes français, retrouve immédiatement sa pleurnicherie d'alliance avec le maître bi-seculaire britannique pourtant encore plus mal en point que nous.
Et tout ce petit monde dans la surenchère la plus agressive, recherchant dans la russophobie de l'immense majorité de sa population, l'élément fédérateur qui lui permettra de briser le vieux contrat social pour imposer celui de ses maîtres ploutocratie: le retour aux servitudes anciennes, la fin de l'insolence populaire, le troussage de domestiques et le bonnet sur la poitrine "oui not' bon maît'".
Les Russes, cette fois ci, ne nous debarasserons ni de Charles XII ni de Napoléon ni d'Hitler. Par contre, il est du domaine du possible qu'il finisse à faire comme les USA le revendiquent: " de temps en temps, il faut jeter un petit pays contre le mur pour expliquer qui est le patron".
Et ce petit pays là pourrait bien être en premier lieu l'Angleterre, en deuxième place l'Allemagne et en troisième la France. Ils en ont les moyens, nous ne pouvons pas nous y opposer et nous ne pouvons pas répondre. Ne rêvez pas sur les capacités nucléaires françaises et je gage que les USA ne risqueront pas la vitrification pour défendre un vassal turbulent.
Attention donc que ces petits jeux théâtraux bellicistes européens à visée de politique intérieure, ne finissent pas
par persuader les Russes que l Europe En Marche redevient folle et qu'il faille la calmer avant de subir un prochain Barbarossa et à nouveau 30 millions de morts, des centaines de millions de viols et d'infinies destructions.
«Celui qui sème le vent récolte la tempête».
Tous les gouvernements U$ successifs, républicains, démocrates, «bonnet rouge ou bonnet bleu», sans distinction, ont mis à feu et à sang l’Amérique conformément à la doctrine Monroe: «L’Amérique aux américains», lire aux U$A.
Ainsi, depuis le génocide des Amérindiens, jusqu’aux coups d’État au Chili en 1973, aux invasions barbares en Haïti, au Nicaragua, en passant par la baie des Cochons avec Kennedy, jusqu’au «sanctions», aux «embargos» et maintenant avec les tarifs douaniers mortifères, les U$A ont réduit à la misère la plus sombre tous les américains depuis le Mexique jusqu’au Chili, condamnant cette armée de la faim à se soumettre à leur dictas hégémoniques par des régimes militaires inféodés aux U$A, à la misère noire ou à l’émigration aux U$A pour y servir de cheap labor en vidant les poubelles ou en s’en nourrissant.
Vivant aux U$A 5 mois par année, je puis témoigné que l’immense majorité des «immigrants illégaux» sont des victimes directes des politiques de destruction des États sud-américains par l’ingérence hégémonique U$.
Ainsi, habitant près de Miami, il y vit une très importante communauté de cubains fuyant Cuba à cause de l’embargo U$ qui ruine leur économie pour imposer un changement de régime contre la volonté des cubains.
A cette communauté cubaine s’est ajoutée depuis quelques années, une importante communauté de vénézuéliens forcés à l’exil par l’embargo imposé à leur économie.Ces vénézuéliens travaillaient dans l’industrie pétrolière florissante de leur pays avant que les U$A ne l’agressent par des sanctions mortifères.
Il est est de même pour les Nicaraguayens, costaricains, mexicains et de nombreux d’autres «immigrants» forcés à s’exiler aux U$A pour survivre.
Le hasard veut que j’aille souvent à Palm Beach, ce qui m’amène à passer devant Mar-a-Lago, «tannière du loup TrOmp» en Floride.Quelle n’est pas ma stupéfaction d’y voir une armée de «latinos» ne parlant qu’espagnol qui m’observent fixement au passage donnant l’impression de craindre que je sois un agent de l’immigration, un «ICEMEN» comme ils les appellent froidement.
Mes visites à Palm Beach me font voir que tous ceux qui entretiennent les paradis de tous ces gens «riches et célèbres» qui affichaient des pancartes électorales: «MAKE AMERICA GREAT AGAIN», sont tous des «latinos», nerveux à mon passage.Je pense comprendre pourquoi leur président et voisin Donald n’a pas commencé «sa» chasse aux immigrants «illégaux» chez lui, chez ses propres voisins et dans tout l’État de la Floride où j’ai souvent constaté dans tous les stationnements de supermarchés des regroupements de travailleurs attendant des «négriers» venir les «ramasser» pour aller cueillir des oranges, des pêches, des tomates et tout ce que produit le «Sunshine State».
J’ai été informé par un témoin oculaire de l’arrestation de l’époux d’une voisine, infirmière dans un hôpital renommé.4 «ICEMENS» baraqués et en tenue civil se sont présentés à 5h00 am au condo du couple.Après avoir martelé sauvagement la porte, ce qui a réveillé mon témoin, la dame a ouvert la porte, les «ICEMENS» ont poussé la dame et se sont garrochés dans le condo sans exhiber le moindre mandat, en criant qu’ils étaient «agents fédéraux» et ont couru pour localiser l’époux de madame, une citoyenne américaine.Ils ont saisi monsieur, l’ont mis en état d’arrestation, l’ont menotté et entraîné de force avec eux malgré les objections de madame que s’était son époux, ce à quoi un «ICEMEN» a répondu: qu’il serait conduit à l’aéroport de Miami pour déportation au Mexique en lui laissant sa carte pour tout mandat, le juge et le bourreau, c’était lui.
Si cette façon de procéder est légal aux U$A et en France, pour mon plus grand bonheur, elle ne l’est pas encore, du moins pour l’instant au Canada.Ici, un mandat d’arrestation, même pour un «immigrant» prétendument «illégal» est requis des «agents de l’immigration».Plus encore, un mandat de perquisition est obligatoire pour pénétrer par la force dans une résidence privée.Au Canada, les «agents de police» ne sont pas «juge et bourreau», est-ce le cas dans «l’Hexagone» qui se targue d’être le République des droits de l’homme?
Tr0mp est un mythomane déchaîné qui veut transformer Gaza en Riviera et casinos sur les ossements des palestiniens martyrs et il croit pouvoir traiter les «immigrants» supposément «illégaux» qu’il a l’inhumanité d’appeler des «animaux» comme Netanyahu et ses ministres appellent les palestiniens martyrs, au mépris des droits humains et de la justice en recourant à l’armée, à la Garde nationale, aux Marines, aux mensonges, à la démagogie et à la propagande goebelienne: l’agent orange des milliardaires américains récoltera ce qu’il sème: une tempête de mépris et de résistance.