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Chroniques du fascisme déjà là, deuxième épisode : comment interdire le mot « génocide »

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Regis de Castelnau
juil. 25, 2025
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Chroniques du fascisme déjà là, deuxième épisode : comment interdire le mot « génocide »
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I) Le génocide est d’abord une catégorie juridique

Depuis le 7 octobre 2023, face à la violence de la réponse israélienne à l’agression militaire du Hamas, un débat furieux sur la nature de ce qui se passe à Gaza fait rage. Les soutiens de l’État d’Israël gouverné par Nétanyahou qualifient le massacre de « défense légitime ». Les soutiens de la cause palestinienne, massivement rejoints par l’opinion internationale le qualifient de génocide.

Sur le plan de la guerre de communication qui se déroule en surplomb de l’action militaire israélienne, cette question a une portée considérable. Et dans un Occident institutionnel qui laisse faire quand il ne soutient pas, gare à ceux qui soutiennent la thèse du génocide. L’accusation « d’antisémitisme » fuse immédiatement, jusqu’à l’académicien Alain Finkielkraut affirmant que « le simple usage du mot de génocide est lui-même anti-juifs ». La France se signale malheureusement dans ce domaine, par un soutien sans faille des horreurs. Qui trouve aussi son origine dans l’activisme des relais de l’État israélien en France.

Cette question de l’existence ou non d’un « génocide » à Gaza donne lieu à un affrontement où l’usage du mot de « génocide » est donc un enjeu politique considérable. Les soutiens de l’État d’Israël et de ce qu’il fait en Palestine revenant sans cesse sur cette question pour refuser cette qualification et justifier ainsi le massacre de Gaza. Jusqu’au président du CRIF, association jouant le rôle d’une ambassade israélienne bis, demandant dans un discours au Président de la République de mettre en place des outils de répression des critiques de la politique israélienne.

C’est maintenant une députée française des Français de l’étranger, élue dans une circonscription comprenant l’État d’Israël, et perçue d’abord et avant tout comme représentante d’un État étranger qui a saisi le Parlement d’une proposition de loi visant à réprimer la liberté de critique d’Israël.

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